Le canal de l’Ourcq à PAVILLONS-SOUS-BOIS : la drague, vers 1905
Le Canal de l'Ourcq vers 1905 : La barque du passeur
À l'ancienne limite départementale, on retrouve le canal à petit gabarit creusé sous l'Empire et la Restauration. La rivière d'Ourcq elle-même, grossie de ses affluents, coule vers Paris jusqu'au bassin de la Villette. C'est en effet sur le territoire actuel de la commune qu'est tracée en 1802 une partie du canal de l'Ourcq. Bonaparte visite les travaux, de Paris à Sevran, le 27 février 1803. Vers 1820 se crée sur le canal un service de galiotes entre Claye et Paris. La plupart des bateaux descendent au fil de l'eau, tandis que la remonte se fait au moyen de chevaux.
Très vite, le site des Pavillons-sous-Bois offre la possibilité d'aménager un port fluvial. Des travaux « approfondissement à 3,20 mètres, élargissement à 18 mètres » sont conduits entre 1925 et 1934. Le trafic concernait principalement le plâtre, au départ, et les bois, sables, charbons, à l'arrivée. Cette voie d'eau de près de cent kilomètres au total est aujourd'hui ouverte aux bateaux de plaisance. Dix écluses gravissent une dénivellation de plus de quinze mètres. La largeur des chemins de halage et de contre-halage est en moyenne de trois mètres. Ils ont été aménagés en piste cyclable. Les terrains, au nord du canal, après avoir servi au traitement des vidanges parisiennes ont été comblés d'ordures. Aujourd'hui, l'ensemble est une zone d'activités sous le signe de l'Europe.
(source : aufildelourcq.org/cpa1/index.php?code=PAV)
Promenade en bateau au fil de l'Ourcq
Février 2012, le canal est gelé